En Chine, la peur d’un nouveau Sras grandit face à la mystérieuse épidémie

Sauter la navigation
Fonctionnalités principales
Fonction de recherche
× Fermer
Fonction | Exemple | Résultat de la recherche |
Recherche du terme exact | «porte-drapeau», «Roger Federer» | Documents contenant le terme exact «porte-drapeau» ou «Roger Federer» |
Recherche de tous les termes | porte drapeau | Documents contenant à la fois les termes «porte» et «drapeau» |
Recherche avec l’un des termes | porte-drapeau | Documents contenant au moins l’un des termes |
Recherche d’un terme avec exclusion d’un autre | porte -drapeau | Documents contenant le terme «porte» s’il n’est pas accompagné du terme «drapeau» |
Recherche à partir d’un terme tronqué | agri* | Documents contenant des termes commençant par «agri*», comme «agricole», «agriculture» |
- Arabe (ar) هل يجب على العالم أن يخاف من الفيروس الذي ظهر في ووهان الصينية؟
- Allemand (de) Ist die weltweite Angst vor dem Wuhan-Coronavirus begründet?
- Anglais (en) Coronavirus: how much panic should the world be in?
- Espagnol (es) ¿Tiene razón el mundo al temer al coronavirus de Wuhan?
- Italien (it) Bisogna avere paura del coronavirus di Wuhan?
- Japonais (ja) 新型コロナウイルスはパニックになるべき存在なのか
- Portuguais (pt) Devemos temer o coronavírus de Wuhan?
- Russe (ru) Насколько оправданна глобальная паника в связи с коронавирусом?
- Chinois (zh) 世界有必要害怕新型冠状病毒吗?
Le coronavirus de Wuhan est désormais une urgence sanitaire «de portée internationale» selon l’OMS – qui toutefois ne recommande pas de limiter les mouvements avec la Chine. Alors, le monde a-t-il raison de paniquer? Examinons les faits.
Modèle en 3D du coronavirus 2019-nCoV.
(Keystone / Centers For Disease Control And )
Pourquoi dit-on coronavirus?
Fin de l’infobox
Parce qu’au microscope, il apparaît comme entouré d’une couronne. 2019-nCoV Lien externe est de la même famille que le virus du SRAS Lien externe (syndrome respiratoire aigu sévère), apparu en Chine en 2003 et du MERS Lien externe (Middle East respiratory syndrome), apparu en 2012 en Arabie Saoudite.
D’où vient 2019-nCoV?
Fin de l’infobox
D’un animal, serpent ou chauve-souris, qui l’aurait passé à un humain, probablement sur le marché de Wuhan. Il faut savoir que les Chinois sont friands de toutes sortes de viandes que l’on ne trouve pas dans nos supermarchés occidentaux. Et pour garantir la fraîcheur, les marchands proposent les animaux vivants.
25 janvier 2020. Cette rue de Pékin n’est guère plus animée que celles de Wuhan, après l’annulation des célébrations du Nouvel An chinois.
(Keystone / Wu Hong)
Comment le virus se transmet-il?
Fin de l’infobox
Comme ses prédécesseurs, le coronavirus de Wuhan peut passer de l’animal à l’homme et de l’homme à l’homme. Il se transmet par contact très proche avec un animal ou une personne malade – contact intime, postillons dus à la toux ou aux éternuements, habitat partagé, face-à-face à moins d’un mètre de distance.
À quel point est-il dangereux?
Fin de l’infobox
Ici, il y a deux facteurs à prendre en compte: la transmission (2019-nCoV se transmet assez facilement) et le taux de létalité (proportion de personnes qui vont mourir), nous rappelle Harris Héritier, docteur en épidémiologie. Le «New England Journal of Medicine» évalue pour l’instant la létalité du virus de Wuhan autour de 4%. Par comparaison, le taux était de 9,5% pour le SRAS et de 34% pour le MERS.
Coronavirus
Existe-t-il des groupes à risques?
Fin de l’infobox
«On le suspecte, mais en se basant sur les épidémies antérieures, explique Harris Héritier. En fait, les données ne permettent pas encore de dire formellement s’il y a des groupes plus vulnérables que les autres. Et cela peut être dangereux de faire des hypothèses dans ce sens, parce qu’on a vu avec la grippe espagnole que les gens les plus vulnérables étaient ceux qui avaient une immunité plus forte».
En quoi ces coronavirus sont-ils plus dangereux que ceux de la grippe saisonnière?
Fin de l’infobox
Chaque année, la grippe Lien externe tue entre 290’000 et 650’000 personnes dans le monde (selon les estimations de l’OMS), mais cela ne représente qu’environ 0,1% des personnes qui l’attrapent. Son taux de létalité est donc faible, comme l’avait été celui de la grippe espagnole de 1918-1919: environ 2%, mais 50 à 100 millions de morts, selon les estimations.
Plus de 90% des personnes qui vont contracter la maladie n’en mourront pas – à quoi cela va-t-il ressembler pour elles?
Fin de l’infobox
«Cela peut ressembler à une grippe, mais on ne connaît pas tous les symptômes possibles, et chacun réagit assez différemment», explique Harris Héritier. «Cela veut dire que des personnes qui l’ont eue sont simplement restées à la maison, s’en sont remises, et n’entreront pas dans la statistique». Donc, le nombre réel de cas est plus élevé que ce que l’on sait, ce qui fait baisser le taux de létalité.
Existe-t-il un remède contre 2019-nCoV?
Fin de l’infobox
Non. Pas plus qu’il n’en existait contre les autres coronavirus. Avec les patients touchés par une forme sévère de la maladie, les médecins s’efforceront d’éviter toutes complications respiratoires ou infectieuses supplémentaires. En revanche, la séquence génétique du virus de Wuhan a été identifiée en un temps record et plusieurs candidats-vaccins sont sur les rails, en Chine, aux Etats-Unis et en Australie. Mais vu le temps nécessaire pour les tests, le vaccin arrivera probablement trop tard.
Quelle est l’utilité des masques de protection?
Fin de l’infobox
En Suisse (où aucun cas de maladie n’a encore été enregistré, rappelons-le), les pharmacies sont en rupture de stock. Comme dans d’autres pays. Certains en profitent pour les revendre à des prix prohibitifs sur internet. Pourtant, ces masques ne sont vraiment utiles qu’aux personnes déjà malades, pour éviter de contaminer les autres. Comme le répètent toutes les autorités sanitaires, OMS en tête, le mesure de précaution numéro un reste de se laver très soigneusement les mains.
L’Inde a recensé son premier cas d’infection au coronavirus. A Ahmadabad, ces fidèles musulmans portent le masque et prient Dieu de les protéger.
(Copyright 2020 The Associated Press. All Rights Reserved)
Finalement, la panique qui s’empare des médias, des réseaux sociaux et d’une partie du public est-elle justifiée?
Fin de l’infobox
Des pestes du Moyen-Âge à Ebola, l’homme a peur d’un fléau qui nous tuerait tous. Et de Jérôme Bosch à Stephen King, en passant par tous les auteurs de romans, films et séries apocalyptiques, il se complaît à le mettre en scène, comme un enfant qui aime se faire peur.
Le dernier bilan Lien externe de l’OMS (au 31 janvier) fait état de 9826 cas confirmés dans le monde et de 213 morts, tous en Chine. Dans les rédactions – y compris celle de swissinfo.ch -, on se pose constamment la question de la place qu’il faut accorder à ces nouvelles, entre devoir d’information et risque d’alimenter une panique. Sur les réseaux sociaux, en revanche, l’exagération, la désinformation et l’hystérie s’en donnent à cœur joie, souvent sans aucune limite.
Pour rappel, le SRAS a disparu en une année après avoir fait 800 morts et le MERS court toujours, mais en a fait officiellement 838 à ce jour.
Mots clés
Neuer Inhalt
Instagram FR
Rejoins-nous sur Instagram
subscription form – French
Inscrivez-vous à notre newsletter gratuite et recevez nos meilleurs articles dans votre boîte mail.
Il y a 5 commentaires.
Droits d’auteur
Tous droits réservés. Le contenu du site web de swissinfo.ch est protégé par des droits d’auteur. Il est destiné uniquement à un usage privé. Toute autre utilisation du contenu du site web au-delà de celle stipulée ci-dessus, en particulier la diffusion, la modification, la transmission, le stockage et la copie, nécessite le consentement préalable écrit de swissinfo.ch. Si vous être intéressé par l’utilisation du contenu du site web,contactez-nous à l’adresse [email protected]
En ce qui concerne l’utilisation à des fins privées, il vous est uniquement permis d’ utiliser un hyperlien menant vers un contenu spécifique et de le placer sur votre propre site web ou sur le site web de tiers. Le contenu du site web swissinfo.ch peut être exclusivement incorporé dans un environnement sans publicité et sans aucune modification. Une licence de base non exclusive et non transférable est accordée et s’applique spécifiquement à l’ensemble des logiciels, des dossiers, des données et leur contenu téléchargeables sur le site web swissinfo.ch. Elle est limitée à un seul téléchargement et enregistrement desdites données sur des appareils personnels. Tous les autres droits restent la propriété de swissinfo.ch. En particulier, toute vente ou utilisation commerciale desdites données est interdite.
En relation avec le sujet
Épidémie Et si on pouvait tuer le coronavirus avec du sucre?
Des chercheurs suisses et britanniques ont modifié des molécules de sucre pour les rendre capables, par simple contact, de détruire des virus.
Coronavirus mystérieux Un test suisse pour dépister un virus chinois
Les chercheurs des Hôpitaux universitaires genevois ont mis au point du test de dépistage du nouveau coronavirus chinois.

1 comment
Bon ba Ali express je vais oublier pour l’instant, ba bouffe chinoise aussi les resto et m’acheter des masque et désinfectant