Le Québec dévoile ses prévisions relatives à la COVID-19 – 7 avril 2020

ROME Le pourcentage qui raconte l’augmentation du nombre de personnes infectées en Italie diminue: il était de 24,3% il y a trois jours, 21,2 l’autre jour, 16,5 hier. En soi, c’est le signal qu’un ralentissement très timide de la propagation du coronavirus s’est produit, mais il y a encore trop de variables pour supposer qu’il y a un revirement maintenant que l’Italie est le pays au monde avec les positifs les plus vérifiés (et dire qu’ils sont vérifiés est une clarification importante). Tout d’abord, il faut comprendre si un choix plus lent des écouvillons contribue également à ralentir la course (uniquement pour ceux qui ont des symptômes) et surtout il faut comprendre si on est simplement dans une phase de transition.
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La Lombardie est peut-être proche de son apogée, si dramatique soit-elle, mais entre-temps dans le sud et le sud de nouveaux foyers continuent de croître, du fait de la fameuse évasion du nord le jour du décret, mais aussi des fameuses semaines blanches. En résumé: dans l’estimation contenue dans le rapport technique de la mesure économique du gouvernement, les experts émettent l’hypothèse d’un pic national avec 4500 infectés un jour entre lundi et mardi prochains, alors qu’ils fixent la fin de l’épidémie pour le 25 avril, avec 92000 infectés au total. Mais ce sont des données moyennes, en réalité chaque territoire du pays aura une période de pointe différente. Pour cette raison, la zone rouge, le quadrilatère entre Lodi, Codogno, Plaisance et Crémone, s’est maintenant stabilisée.
D’autres provinces connaissent une croissance positive rapide, notamment Bergame et Brescia, mais aussi dans ce cas avec une vitesse qui diminue. La Lombardie elle-même a connu hier une augmentation globale d’environ 11%, pas très élevée. Mais il y a d’autres domaines qui inquiètent et pour cette raison, il vaut la peine de prendre l’exemple de l’Émilie-Romagne: d’une part, Plaisance a ralenti mais, a expliqué le commissaire à l’urgence, Sergio Venturi, « le tsunami se dirige vers Parme « , alors qu’il y a un autre point faible très inquiétant à l’autre bout de la région, à Rimini ( » bien qu’ici le taux de croissance soit nettement inférieur à ce que l’on aurait pu attendre « ). Et Rome? Dans la région du Latium, les cas se multiplient, bien sûr, en ajoutant hier les données de l’ASL, 70 nouveaux positifs ont été dépassés, mais il est également vrai que, pour l’instant, il progresse à un pourcentage de 30 à 35%, ce qui est considéré comme acceptable. Face aux 242 cas positifs actuels (données de protection civile), cela signifie que la limite maximale considérée comme soutenable de 1 500 ne sera pas atteinte immédiatement, il y aura donc du temps entre-temps pour organiser les hôpitaux et libérer ceux qui se rétablissent.
« Même si nous – Alessio D’Aamato, le conseiller pour la santé – nous préparons également à de pires scénarios parce que c’est le cas dans ces cas ». Francesco Vaia, directeur de Spallanzani: «A Rome, en particulier, il y a aujourd’hui une augmentation durable.
Le point sur le coronavirus avec Dr Weiss – 23 avril 2020

