Pourquoi tout le monde (re)lit LA PESTE d’Albert Camus ?
Le coronavirus n’est certainement pas comparable au fléau de 600. Mais l’anxiété que nous vivons pourrait inspirer un roman à l’avenir. De plus, les auteurs qui ont fait face à des contagions et des maladies sont infinis. D’Homère à Thucydide, de Boccaccio à Manzoni, à Mary Shelley et Camus.
Si vous vous demandez pourquoi en ces jours de alarme épidémique vous en recevez des dizaines sur votre téléphone portable mème, blagues, vidéos pleines d’esprit et blagues cyniques, vous trouverez la réponse dans les premières pages du Decameron de Giovanni Boccaccio.
« De ce qui s’est passé en riant et en se moquant d’être un remède très certain à tant de mal », a écrit l’auteur toscan, documentant comment devant catastrophe de la peste de 1348, une partie de la population n’a pas réagi peur, mais avec la tentative de exorciser la tragédie à travers le moquerie et le vie indisciplinée.
Entre la peste du XIVe siècle et la coronavirus la différence est la même que celle entre une arme nucléaire et un pistolet à eau, mais aujourd’hui comme il y a sept siècles littérature il sert, en période de contagions et de anxiétés collectives, pour dire à l’homme devant leinconnu, devant quelque chose qui teste le notre nature et fait vaciller le nôtre certitudes.
D’HOMÈRE À LUCREZIO: L’ÉPIDÉMIE À L’ANCIENNE
C’est précisément pour cette raison que les épidémies, authentiques ou fictives, les temps anciens ou dans avenir possible, sont le cadre idéal pour romans et contes. La littérature voit dans la lutte contre l’imprévisibilité et cruauté du destin l’étape la plus appropriée pour reconstruire le défis humains.
quand Alessandro Manzoni il a écrit La fiancée la littérature classique était déjà riche en contes de fléaux et de contagions. Homère, dans leIliad, il a décrit une « maladie sauvage », une punition divine du dieu Apollon qui frappe les Grecs à cause de Agamenonne, coupable d’avoir offensé le prêtre Crise. en Bible la livre de nombres raconte une peste, aussi origine divine, qui au moment de Moïse tué 24 mille personnes. Thucydide il a raconté dans le Guerre du Péloponnèse la Peste d’Athènes 430 avant JC qui a également tué Périclès. Le script inspiré lucretius qui a relu l’épisode du livre VI de De Rerum Natura. Tacite dans son Annales documenté laépidémie de 66 A.D. qui a frappé Rome. Procope de Césarée dans son Histoire secrète écrit en 550 après JC dit de ce qui deviendra connu comme le peste de l’empereur byzantin Justinien qui a toujours frappé Rome.
La statue de Manzoni à Lecco (Ansa).
LA PLAIE DE MILAN ET DE LONDRES
Au septième siècle, la maladie a disparu d’Europe pour réapparaître fléau d’époque au 14ème siècle, pour revenir cycliquement. La peste passe des chroniques et des poèmes au nouveau genre du roman avec Daniel Defoe que dans Journal de l’année de la peste a écrit le premier ouvrage de fiction moderne dédié à l’épidémie. Le livre, publié dans 1722, a rappelé la maladie qui avait frappé Londres en 1665 et dont l’auteur avait été témoin dans son enfance. A ‘œuvre de fiction, mais basé sur rapports authentiques cette seconde Elio Vittorini il contenait certaines des plus belles pages de l’écrivain anglais.
De nombreux parallèles ont été établis entre le roman de l’auteur de Robinson Crusoe et le chef-d’œuvre de Manzoni, au XVIIe siècle. la peste de 1630 c’est non seulement la toile de fond Le fiancé, mais il est également au centre de l’essai Histoire de la fameuse colonne qui raconte la processus aux graisseurs (et que dans la langue contemporaine on s’appellerait un spin-off de l’histoire de Renzo et Lucia).
PESTILENCES ET HORREUR
Au XIXe siècle, les ancêtres de horreur moderne ils se sont testés avec le thème. Mary Shelley, l’auteur de Frankenstein, publié en 1826 Le dernier homme dans lequel il a imaginé décoder les dieux écrits prophétiques qui a révélé comment une peste décimerait l’humanité au 21e siècle. En 1842 Edgar Allan Poe dans l’histoire Le masque de la mort rouge il représentait un fléau invincible dont « l’emblème était le sang – la rougeur et la hideur du sang ».
Albert Camus (Getty Images).
CAMUS ET LA FRESCO COLLECTIVE DES MISERIES HUMAINES
la potentiel narratif d’un monde bouleversé par la peur de la maladie et l’exemple des enseignants signifiait qu’en 20e siècle les épidémies et les fléaux sont devenus un contexte narratif très répandu, un défi pour tous grand écrivain et un contexte idéal pour capturer les émotions des lecteurs. La peste de 1947, par le prix Nobel français Albert Camus, est une œuvre fictive se déroulant dans les années 40 et raconte une épidémie qui envahit, souris, un Ville algérienne, Oran. L’histoire devient tragique et pessimiste fresque collective sur passions, sur des espoirs souvent illusoires et misères humaines.
SCIENCE FICTION NOURRITURE DE PARCELLES
l’américain Michael Crichton imposé sa renommée en tant qu’auteur de thrillers scientifiques et de science-fiction avec Andromède de 1969 qui voit la terre contaminée par un micro-organisme étranger capturé par un satellite militaire en orbite. Une intrigue imaginative, mais pas si différente de la théories du complot circulant ces jours-ci.
La couverture des yeux des ténèbres.
Certains d’entre eux concernent le thriller de 1981 Les yeux des ténèbres de l’auteur à succès Dean Koontz qui fait référence (mais dans une réimpression ultérieure du livre) à un mystérieuse pneumonie appel Wuhan-400. Le maître de l’horreur Stephen King il s’est aventuré dans le genre avec L’ombre du scorpion, son plus long roman et considéré à ce jour comme l’un de ses chefs-d’œuvre. En 1995, le journaliste américain Richard Preston il a publié Zone de contagion, un essai écrit comme un roman qui a choqué le public et présenté un nouvel ennemi au monde: le virus Ebola.
Coronavirus: ce que nous apprend « La Peste » d’Albert Camus
Le reportage inspiré Pouvoir exécutif signé par Tom Clancy en 1996 qu’en plus de recommander une attaque terroriste contre les États-Unis avec un avion kamikaze, a organisé une attaque biologique contre le Métropoles américaines avec Ebola. Le cauchemar d’une peste noire moderne résonne également dans enfer de Dan Brown.GABRIEL GARCÍA MARQUEZ, MALADIE ET SENTIMENT
En dehors de la littérature de genre, on ne peut manquer de mentionner L’amour au temps du choléra de Gabriel García Márquez où il y a plus sentiment et bien plus espoir quelle panique. L’épidémie est le fond d’une histoire d’amour de conte de fées ou mieux d’un « cataclysme d’amour».
Gabriel Garcia Marquez, lauréat du prix Nobel colombien (Getty Images).
en cécité à partir de 1995, un autre écrivain du prix Nobel, José Saramago, imaginez la propagation d’un cécité contagieuse qui semble emporter non seulement la vue, mais aussi l’identité des hommes, déchaînant peur et barbarie puis disparaître mystérieusement comme il était arrivé. Une histoire toute italienne est celle de la répétition infections à choléra à Naples qui en ont été informés Le ventre de Naples de Matilde Serao en 1884 et récemment L’envie d’être comme tout le monde de Francesco Piccolo, une œuvre autobiographique qui rappelle la propagation de la vibrione de 1973 qui dans la capitale Campanie a fait 15 morts provoquant la panique.
L’INTROSPECTION DANS L’HISTOIRE DU SIDA
Étrangement, l’une des maladies les plus meurtrières de l’histoire récente est toujours apparue dans la littérature avec une certaine gêne et avec parcimonie. Selon l’OMS, leSIDA tué 32 millions de personnes dans le monde, cependant, plus que comme un événement d’époque, elle était le protagoniste de romans liés à l’intimité et drame personnel et, presque jamais, a été représenté comme tragédie collective ou désastre de l’humanité. C’est un exemple Les anges en Amérique œuvre écrite pour le théâtre par Tony Kushner en 1993, ou l’histoire autobiographique contemporaine l’intrus écrit par Brett Shapiro, histoire intime d’un amour gay dans lequel un invité indésirable entre: la maladie. En Italie, à Milan, il a été publié il y a peu de temps fièvre, le roman autobiographique de Jonathan Bazzi.
UN TOUT FINAL À ÉCRIRE
Dans notre avenir, il ne nous reste plus qu’à nous demander comment Covid-19 seront représentés par les écrivains. Mais avant de penser s’il s’agira d’une comédie ou d’une tragédie, nous devons en savoir plus sur finale.
46 commentaire
Ce serait donc Gallimard qui a fait en sorte que le virus se propage en France pour relancer les ventes de Camus ��
Bon, j’avoue, je plaide coupable, j’ai aussi commencé à relire la Peste, les deux situations ne sont pas comparables mais je trouvais que c’était le moment approprié pour s’y replonger !
En tout cas, c’est un plaisir de te revoir ici, tu nous as manqué notre bon vieux Jeannot ��
Bravo encore pour cette nouvelle vidéo! vous pétillez de drôlerie et d’intelligence, c’est un plaisir de vous écouter et de vous voir! avec des piles de livres et youtube, le confinement devient un hâvre de paix et de plaisirs…vous donnez envie de lire et de relire les grandes et petites oeuvres, les soignants que nous remercions tous s’occupent des corps, vous, vous êtes au service des esprits…Merci encore et surtout ne sortez pas, continuez à nous ravir depuis votre chambre!!
Bonjour. J’ai vu dans un commentaire « Le hussard sur le toit » de Giono et effectivement… L’ayant lu il y a environ 7ans, livre absolument marquant qui parle de l’épidémie de choléra en Provence au XIXe… Il faut s’accrocher et ce n’est pas feel good (du tout) parce que pendant qqch comme 400 pages écrit petit on mange choléra, on dort choléra, on rêve choléra… Il y a malgré tout un petit côté « Chartreuse de Parme » (va savoir pourquoi…) à suivre un Angelo qui vient d’Italie et qui s’autoconfine (entre autres péripl-éties) pour manger et boire safe. On voit surtout le rôle d’une épidémie sur la société, et on ne s’étonne plus de voir disparaître le pq apres l’avoir lu. Nous aujourd’hui on a une force de poids qu’ils n’avaient pas au XIXe…la communication, l’information instantanée. Mais il faut vouloir plonger dans cet univers pendant plusieurs jours donc… Merci pour tes vidéos Jeannot ��. Bon courage ! Je vais de ce doigt regarder une ou 2 vidéo utip…
Du coup trouver des rats morts, c’est pas rat-goutant ? (Olala…)
J’ai adoré lire La Peste au lycée, et il reste un de mes livres favoris. L’année dernière je me disais que j’aimerais justement le relire. Maaaaiiiis clairement pas en ce moment ^^
Ah, et toi tu as commencé un stage, moi le 16 mars je commençais à mon nouveau poste… en librairie. ��
Mon médecin connaît la solution « Macrolides + C3G ». C’est la raison pour laquelle j’ai maintenant beaucoup plus peur des profiteurs en tout genre que du covid lui même. Espérons que ces profiteurs soient démasqués rapidement.
Ce livre m’a traumatisé, je l’ai lu pour le lycée pendant une période de noël… les détails brrrr ça m’a foutu un cafard pas possible, pendant 2-3 jours après l’avoir fini j’étais dans un état tout bizarre pas bien ��
Merci Oui c’est une fiction car j’ai beau cherché dans les archives les trace de l’epidemie pendant les années 40, je n’ai rien trouvé. Il n’y a pas eu de peste. C’est une fiction. L’auteur parlait du nazizme et de ‘ideologie. Les rat, ce sont les chemise brune et le nazisme c’est la peste.
J’ai lu la Peste il y a quelques années, j’en garde un bon souvenir et comme Notre Dame, je pense le relire dans les prochains mois.
En fait, j’ai tellement de livres en attente – vu que chaque début d »année, j’utilise les chèques kadoc pour refaire ma bibliothèque- que j’essaye de respecter une liste. Mais je me rends compte que je lis quand même des lectures proches de notre actu ( Sa majesté des mouches, des gosses livrès à eux même sur une île déserte… ) et là, le bouquin qui me faire super envie, c’est The Virgin Suiccide ( des soeurs enfermées dans leurs maisons, objets de désir de quatre ados… ).
Tout ça est bien joyeux ^^.
Je pense vraiment que si je n’avais pas fait le confinement chez moi, sans livre, j’aurais pété un câble ^^.
En tout cas, encore une fois, on a assez à faire chez nous sans prendre le risque de s’exposer soit et les autres.
Bonjour, je viens d’Allemagne. Je dois regarder la Video comme devoirs, mais je ne comprend riens. Quelqu’un peut-il écrire ce qui se dit en anglais? Merci beaucoup!
Je l’ai lu, c’est une très bonne étude de ce genre de situation de crise sanitaire. Il faut lire aussi « le masque de la mort rouge » d’Edgar Poe. en quelques pages, tout est dit.
notre bon vieux jeunot nous avait franchement manqués. J’espère qu’il se porte mieux ���� En tout cas le comeback n’est que meilleur
Oouh mon dieu pourquoi youtube me suggère une telle vidéo alors que j’ai commencé à relire la peste il y a 3jrs est-ce de l’espionnage !
Bonjour Jeannot, je vous aime et j’adore vos vidéos mais aujourd’hui plus que d’habitude je n’ai pas du tout aimé la musique trop forte derrière vous, votre chouette voix suffirait. (Si je peux me permettre ce modeste commentaire qui se veut constructif plus qu’autre chose).
Camus ✨, je réalise que j’ai quelques exemplaires de L’Étranger (mon livre fétiche avec les quatrains de Khayyam, que j’ai aussi en plusieurs exemplaires), mais que je n’ai pas La peste dans ma Bibliothèque. C’est ballot, j’ai envie de le relire là de suite, pas à cause du Coronavirus, mais grâce à votre vidéo.
Prenez soin de vous, comme vous, je ne bouge pas !
Le mec il fustige le nationalisme et à la fin de son speech il enfonce » les chinois ». Mais mec t’as vui la france ? Une petite grippe met à genoux un pays soit disant moderne.
Le regard agressif ��
Contente de retrouver ce bon vieux Jeannot, malgré les circonstances. Perso, c’est pas vraiment vers ce genre de lectures que je me tourne en ce moment, j’ai besoin de légèreté �� Mais si certain.e.s ont besoin/envie de se plonger dans « La Peste », c’est très bien ! ��
À bientôt Jeannot ! (Et la bise à Pétunia ��)
Quel bonheur de te retrouver ! Ton humour commençait à grandement me manquer sur youtube. Toujours extrêmement pertinentes tes vidéos. Continue, tu me donnes chaque fois envie de me plonger dans de nouvelles lectures.
Aaaaaaallez, salut !
Je savais que les adaptations en films ou séries, pouvaient faire exploser les ventes des livres d’origine. Mais je ne me doutais pas que les actualités plus sérieuses pouvaient avoir cette influence sur les livres en rapport ��
Au fait, je viens de me rendre compte qu’aujourd’hui c’est la journée internationale de la poésie. Je reviens vers ta vidéo pour te dire à toi et à tes spectateurs, abonnés, que sur Facebook, les éditions Bruno Doucet proposent tout les jours un menu poétique intéressant:
À 8h30 Croissant poésie où ils postent un poème
À 12h30 Les premières en ligne où ce sont des poèmes de femmes qu’ils proposent
Et à 18h30 Apéro Poésie ou le gars lit lui même un poème
Si ça peut t’intéresser voilà l’information. À bientôt !
Les hommes sont plutôt bons que mauvais » nous dit Albert Camus. Il ajoute « et en vérité ce n’est pas la question. » Tout le long du roman, il demande: est-on plus homme lorsqu’on est prêt à se dévouer pour sauver son espèce, ou lorsqu’on pense en premier à soi et à ses proches ? Un tel événement peut-il nous grandir, ou simplement exposer les pires travers de l’humain ? Camus rappelle qu’on est finalement homme par le simple fait de réagir, d’attendre, d’aimer ou de souffrir. « Chacun la porte en soi, la peste, parce que personne, non, personne au monde n’en est indemne… »
« …D’habitude, moi pour sortir, il faut plutôt me mettre un coup de pied au cul. » Je te comprends mais tellement !!
Et le regard agressif m’a transpercé t’inquiete ! XD
pas de confinement pour moi je taf dans le médico social de nuit. J aide mais honnetement j’attend rien / plus rien des autres, et ça largement avant le coronavirus
Wouah… Ça se perd des accents comme le tien, surtout il faut le conserver précieusement. Moi j’dis qu’ça devrait même être enregistré au patrimoine mondial de l’UNESCO un bagou pareil ! ^^
Tu sais donner envie de lire des classiques toi. Bon le soucis, c’est qu’il faut sortir pour se le procurer, ça va être un peu plus compliqué ça lol
Merci pour cette petite vidéo:)
Sinon j’ai pas beaucoup la tête à lire et j’en lis qu’1 livre qui est juste un contemporain, je suis plus séries et même dans les séries je ne regarde pas des trucs de SF, sur des épidémies non plus, je regarde 3 thrillers policiers en même temps + 1 comédie policière + une série comédie et drame fantastique. Une série est assez cocasse dans notre situation: « the memorist » qui peut voir les souvenirs des gens en les touchant haha!
Et la série comédie drame fantastique que j’adore c’est « Hi bye mama » une mère fantôme qui tourne autour de sa fille vivante, elle va un jour insulter les cieux et va revivre en tant qu’humaine pendant 49 jours avec une mission retrouver sa place alors que son mari s’est remarié, sinon elle disparait de nouveau
Je l’avais commencé mais n’avais pas accroché au point que je m’étais arrêté vers le 1er tier du roman, alors que j’avais dévoré « l’étranger » juste avant !
Je vais peut être essayer de m’y remettre avec tout ce temps offert ^^
Si jamais j’ai commencé à lire « Le hussard sur le toit » de Jean Giono. Je ne savais pas du tout mais ça parle aussi d’épidémie ! Et c’est achement bien (même si ça n’a pas le côté réflexion globale sur la condition de l’homme et tout ça)
Effectivement c’est étrange de vouloir lire des choses qui nous font angoisser encore plus sur la situation! De mon coté j’ai à peine fini L’Odyssée de Pi que j’ai adoré et en fait ça m’a fait beaucoup relativiser sur ma solitude dans un appartement confortable avec mon chien par rapport aux mois passés sur un canot de sauvetage avec un tigre…
Merci pour cette belle vidéo!
《Oran n’a pas connu la peste au XXe siècle.
Il se trouve qu’il y a eu en 1941 et 1942, une grande épidémie de typhus en Algérie. Des zones entières ont été interdites, frappés de quarantaine, comme Oran dans le roman. On estime le nombre des personnes contaminées à 55000 pour 1941 et 200000 pour 1942, avec une mortalité de trente pour cent.
Camus a écrit dans ses Carnets, en 1942: « Je veux exprimer au moyen de la peste l’étouffement dont nous avons souffert et l’atmosphère de menace et d’exil dans laquelle nous avons vécu. Je veux du même coup étendre cette interprétation à la notion d’existence en général. » La peste est donc une allégorie de la condition humaine. C’est l’absurdité d’une existence qui débouche inexorablement sur la mort, la terre vue comme une prison, le lieu de toutes les lâchetés ou de tous les dévouements.》
J’avoue que les gens qui se jettent sur ce livre me laissent un peu perplexe…. D’un côté, je comprend l’envie de s’informer, mais j’ai toujours tellement vu et ressenti la lecture comme une échappatoire du réel, une pause, un moment hors du vrai monde, que je ne comprend pas bien ce qui les pousse à lire un livre qui te jette l’actualité et l’angoisse qui va avec dans la tête. Mais bon, tant que les gens lisent, il y a de l’espoir comme disait un de mes profs de français !
Merci de nous distraire avec tes vidéos et prend bien soin de toi aussi ��
Personnellement en ce moment, je lis plutôt des livres qui me change les idées…. en ce moment j’ai repris la saga Harry potter… j’espère que ça va pour toi et pour tes proches…. ����
La peste était en route vers Damas et croisa la caravane d’un chef dans le désert. Où allez-vous si vite s’enquit le chef ? À Damas, j’ai l’intention d’y prendre mille vies. Et au retour de Damas la peste croisa de nouveau la caravane. Le chef dit c’est cinquante mille vies que vous avez prise et non mille. A non dit la peste j’en ai pris mille, c’est la peur qui a pris le reste [Les Contes de Canterbury].
Salut mon bon vieux Jeannot ! Content de ton retour ! Ça fait toujours plaisir de voir tes vidéos, même en temps de confinement. Bon courage à toi !
De l’argent +++++ pour la répression (équipements crs police renseignements) et les riches (annulation de l’isf +…….) et 0+0+0+0 pour la santé et ses acteurs !!!!!!
Une honte !!!!!!
Un gouvernement de menteurs et d’assassins aux ordres de l’ue et du capital !!!!!!!!
FREXIT ça urge !!!!!!!!!
Coucou, j’ai faillit lire la deuxième moitié de la peste commencer il y a 5 ans. Je déconseille ce livre à ceux qui vive mal le confinement, mais il est super. Perso je lis un livre léger et drôle et je me rythme là journée avec des tranches d’une heure par activités, ça fait passer le temps lorsque l’on est seul. Bon courage à tous, je vous envoi pleins de bonnes ondes ��
« Pandémia » de Franck Thilliez aussi parle de notre actualité 😉
Superbe vidéo, que se soit pour augmenter ma culture générale ou me redonner un peu de joie de vivre ! Merci !
Coucou Jeanne!
Quelle plaisir de voir une nouvelle vidéo! n_n
Ici, tout va bien, on trouve des occupations et tout est bon à prendre. Le ménage est passé, lecture principalement, netflix et youtube servent bien aussi, et puis un peu de dessin, tentative de yoga, de recettes de cuisine, que sais-je quoi d’autre encore? Bref, on se sent comme Raiponce du haut de sa tour (4eme étage, c’est déjà pas mal..), en espérant que enthousiasme ne disparaisse pas trop vite. xD
Prends soin de toi de ton côté!
Bisous bisous!
Coucou ! Merci pour ta vidéo, ta bouille nous manquait:p
Sinon, ça va, enrhumée, mais ça va. Donc bises à tous de loin et restez chez vous !:)
« Nombre de vente en augmentation » ne veut à mon sens pas dire « nombre de lecture en augmentation ». Du moins pas de manière égale. Sincèrement, sur tous ceux qui ont acheté « Notre Dame de Paris » après l’incendie, combien l’ont lu ? Je crois qu’il y a un réconfort à savoir que cette littérature existe et qu’on peut y puiser mais… Bref, mon regard est peut-être un peu cynique mais c’est comme toooouuus les gens qui veulent lire un bouquin de X le jour où X meurt. Pourquoi pas, après tout ? Ça peut être une occasion de découvrir une œuvre que l’on aurait ratée, etc. Mais je pense qu’il y a là pour certains un côté « artificiel » dans ces choix, la volonté d’être au goût du jour…
Excellente analyse de La Peste de Camus, et des enjeux de l’épidémie, par Gauthier Rybinski: réfléchir sur le commerce mondial, et j’ajoute donner les moyens à l’hôpital public d’anticiper! BRAVO !
S’il existe un lien officiel gratuit pour télécharger La Peste de Camus ? Merci par avance:-) Les dernières heures de Minette Walters…. est sublime aussi. Il traite de la peste noire……
Géniale cette vidéo, d’autant plus un plaisir de t’écouter pendant cette période ! Moi j’ai lu Station Eleven d’Emily St John Mandel en pleine 1e semaine de confinement (une histoire de grippe ultra contagieuse et mortelle qui élimine 99,9% de l’humanité, ambiance !), eh ben j’ai grave kiffé. Déjà pcq je suis un peu maso, j’ai bcp accroché au côté pandémie, mais aussi tout simplement pcq c’est une vraie beauté… lecture très réconfortante mine de rien, y’a de l’espoir là-dedans. Prends bien soin de toi aussi ��
Appuyé par le doigt pointé, le deuxième regard agressif était plus efficace que le premier ! Bravo et merci pour ta chronique Jeannot, ça fait plaisir de te voir et t’entendre:-) Bon marathon de lecture !
Merci pour cette vidéo Jeannot ! Je ne comprends pas le principe de lire La Peste avec le contexte actuel, ça me ferait beaucoup flipper !
Bon, il faut dire aussi que je suis passée sur ce livre au bac de français et que ce bouquin m’a traumatisée ��
Bonjour Jeannot ! Il n’y a pas de pubs disponible sur uTips pour ta page. J’ai essayé avec plusieurs navigateurs web ( Chrome, Firefox ) mais ça ne marche pas. Sur le smartphone c’est pareil.
J’espère que tu vas bien:)
Bon courage à toi !
Les mesures prophylactiques décrites dans ce livre sont reprises par tous les pays touchés par le covid-19. Merci camus!!
« La médiocrité des gens qui veulent stocker, accaparer », il parle certainement des milliardaires qui ont tellement de stocks d’argent, de biens, de yachts, de voitures de luxe, de toiles de maitres, qu’ils savent plus quoi en faire alors que la moitié de l’humanité survit avec moins de 1 dollar par jour.