Face à l’incurie du gouvernement, la justice doit passer – Le Zoom – Régis de Castelnau – TVL

Avec ce post, je voudrais tout d’abord vous renvoyer à une vidéo explicative sur ce qui est autorisé aujourd’hui et ce que les citoyens ne sont pas autorisés à faire suite aux restrictions dues à l’urgence du coronavirus.
Je lis souvent des sanctions prononcées, beaucoup d’entre vous m’ont écrit, contrairement aux dispositions qui ne permettent pas de quitter le domicile uniquement pour des raisons professionnelles et de santé, mais aussi pour d’autres activités telles que les sports et les promenades, évidemment dans le respect des distances interpersonnelles.
Je souhaite également vous fournir un fac-similé des moyens de défense à soumettre au préfet dans les trente jours suivant la violation présumée (les modalités qui, à ce jour, compte tenu de la suspension, prendront effet le 15 avril), pour les cas les plus courants où les règles sont mal interprétées par les évaluateurs., ou le cas de la marche et celui des sports de plein air. Il existe également des divergences entre les règles locales et nationales, j’ai donc préparé deux télécopies supplémentaires. Je précise que l’acceptation d’oppositions à des règles régionales plus restrictives est certainement la plus complexe.
Mais d’abord la vidéo:
Voici le fac-similé du mémorandum défensif à envoyer à la Préfecture, que vous devrez compléter et adapter à la raison pour laquelle ils vous ont sanctionné. La soumission à la Préfecture compétente par territoire se fera par pec ou par lettre recommandée avec accusé de réception.
CAS 1 – Marche (conformément à la législation nationale).
Au tout préfet de… (vérifier la préfecture compétente en fonction du lieu où la sanction a été prononcée)
Dans l’intérêt de… (complétez avec vos données personnelles complètes)
- Le… J’ai été sanctionné conformément à l’art. D.L. 25 mars 2020, puisque je marchais près de chez moi;
- Cette conduite était pleinement légitime, étant donné que l’art. 2 lettre g) du dpcm du 8 mars 2020, l’autorise expressément à condition que la distance interpersonnelle d’un mètre soit respectée, si elle est pleinement respectée;
- Textuellement, la loi en question se lit comme suit: «(…) les activités sportives et motrices de base en général pratiquées à l’extérieur (…) ne sont autorisées qu’à la condition qu’il soit possible de respecter la distance de sécurité interpersonnelle d’un mètre visée à «Annexe 1, lettre d)».
- Suite à l’arrêté du ministère de la santé du 20 mars 2020, l’activité motrice (précisément la marche) n’est plus autorisée dans toute la zone municipale mais uniquement à proximité du domicile;
- La notion de proximité avec le domicile a certes été respectée, la sanction a été infligée à distance de… (insérer la distance et le lieu) de ma maison;
- En tout état de cause, il n’y a pas de définition certaine de la « proximité » et il n’est donc pas possible de procéder à une sanction en l’absence d’une règle qui détermine précisément le comportement interdit et ce conformément à l’art. 1 L. 689/1981, cd. principe de légalité administrative.
Tout cela étant donné les soussignés…..
l’annulation de la sanction imposée avec le rapport n °… du…
CAS 2 – sports de plein air, c’est-à-dire course à pied, vélo, etc. (selon la législation nationale).
Au tout préfet de… (vérifier la préfecture compétente en fonction du lieu où la sanction a été prononcée)
Dans l’intérêt de… (complétez avec vos données personnelles complètes)
- Le… J’ai été sanctionné conformément à l’art. D.L. 25 mars 2020, puisque je pratiquais des sports de plein air… (indiquez lequel);
- Cette conduite était pleinement légitime, étant donné que l’art. 2 lettre g) du dpcm du 8 mars 2020, l’autorise expressément à condition que la distance interpersonnelle d’un mètre soit respectée, si elle est pleinement respectée;
- Textuellement, la loi en question se lit comme suit: «(…) les activités sportives et motrices de base en général pratiquées à l’extérieur (…) ne sont autorisées qu’à la condition qu’il soit possible de respecter la distance de sécurité interpersonnelle d’un mètre visée à «Annexe 1, lettre d)». Courir ou utiliser le vélo en toute quiétude permet de respecter la distance interpersonnelle « .
- Suite à l’ordonnance du ministère de la santé du 20 mars 2020, l’activité motrice n’est plus autorisée sur l’ensemble du territoire municipal mais uniquement à proximité du domicile, cette ordonnance ne s’étend pas à la place aux sports qui peuvent encore se dérouler dans le tout le territoire de la municipalité de résidence;
- Cette interprétation découle du fait que la lettre g) du décret présidentiel du 8 mars 2020 maintient distinctes les deux hypothèses, à savoir l’activité motrice et l’activité sportive et est pleinement confirmée par la circulaire interprétative du ministère de l’Intérieur qui, le 31 mars 2020, a ainsi spécifié (voir page 2 du même): « (…) il convient de noter que l’activité motrice généralement autorisée ne doit pas être comprise comme équivalente au sport (jogging), compte tenu également du fait que la disposition actuelle visée à art. 1 de l’arrêté du président du conseil des ministres du 9 mars dernier garde les deux hypothèses distinctes (sds, après la modification du 1er avril, aujourd’hui la norme à considérer est l’article 2 précité du dpcm 8 mars qui maintient également les deux hypothèses distinctes ), pouvant inclure la marche à proximité de la maison dans le premier « ;
- En tout état de cause, la notion de proximité du domicile a été respectée en l’espèce, la sanction a été prononcée à une distance de… (insérer la distance et le lieu) de ma maison;
- En tout état de cause, il n’y a pas de définition certaine de la « proximité » et il n’est donc pas possible de procéder à une sanction en l’absence d’une règle qui détermine précisément le comportement interdit et ce conformément à l’art. 1 L. 689/1981, cd. principe de légalité administrative.
Tout cela étant donné les soussignés…..
l’annulation de la sanction imposée avec le rapport n °… du…
CAS 3 – Violation des contraventions dans les régions ou municipalités qui ont adopté des ordonnances restrictives différentes et plus importantes que les ordonnances nationales (par exemple, Lombardie, Vénétie, Campanie, etc.) – Marche.
Au tout préfet de… (vérifier la préfecture compétente en fonction du lieu où la sanction a été prononcée)
Dans l’intérêt de… (complétez avec vos données personnelles complètes)
- Le… J’ai été sanctionné conformément à l’art. D.L. 25 mars 2020, puisque je marchais près de chez moi;
- Cette conduite était pleinement légitime, étant donné que l’art. 2 lettre g) du dpcm du 8 mars 2020, l’autorise expressément à condition que la distance interpersonnelle d’un mètre soit respectée, si elle est pleinement respectée;
- Textuellement, la loi en question se lit comme suit: «(…) les activités sportives et motrices de base en général pratiquées à l’extérieur (…) ne sont autorisées qu’à la condition qu’il soit possible de respecter la distance de sécurité interpersonnelle d’un mètre visée à «annexe 1, lettre d) »;
- Suite à l’arrêté du ministère de la santé du 20 mars 2020, l’activité motrice (précisément la marche) n’est plus autorisée dans toute la zone municipale mais uniquement à proximité du domicile;
- La notion de proximité avec le domicile a certes été respectée, la sanction a été infligée à distance de… (insérer la distance et le lieu) de ma maison;
- En tout état de cause, il n’y a pas de définition certaine de la « proximité » et il n’est donc pas possible de procéder à une sanction en l’absence d’une règle qui détermine précisément le comportement interdit et ce conformément à l’art. 1 L. 689/1981, cd. principe de légalité administrative;
- (point à insérer si la règle restrictive appliquée est régionale) Les règles régionales les plus restrictives en matière de libre circulation éventuellement applicables au cas d’espèce sont édictées au-delà des limites de l’art. 3 du décret-loi du 25 mars 2020 qui autorise les Régions à n’intervenir que dans les matières relevant de leur compétence, ce qui n’inclut certainement pas la possibilité de limiter la liberté de circulation dans une plus large mesure que les normes nationales, compte tenu également de la réserve légale absolue qui la Constitution exige l’art. 16. Par conséquent, les normes, contrairement aux normes nationales, doivent être ignorées et jugées inefficaces;
- (point à insérer alternativement à l’autre si la règle restrictive est municipale) Les règles municipales les plus restrictives en matière de libre circulation éventuellement applicables à l’affaire sont émises au-delà des limites de l’art. 3 du décret-loi du 25 mars 2020 qui les déclare expressément inefficaces et donc à ne pas appliquer;
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Tout cela étant donné les soussignés…..
l’annulation de la sanction imposée avec le rapport n °… du…
CAS 4 – Violation des contraventions dans les régions ou municipalités qui ont adopté des ordonnances restrictives différentes et plus importantes que les ordonnances nationales (par exemple, Lombardie, Vénétie, Campanie, etc….) – Sports de plein air.
Au tout préfet de… (vérifier la préfecture compétente en fonction du lieu où la sanction a été prononcée)
Dans l’intérêt de… (complétez avec vos données personnelles complètes)
- Le… J’ai été sanctionné conformément à l’art. D.L. 25 mars 2020, puisque je pratiquais des sports de plein air… (indiquez lequel);
- Cette conduite était pleinement légitime, étant donné que l’art. 2 lettre g) du dpcm du 8 mars 2020, l’autorise expressément à condition que la distance interpersonnelle d’un mètre soit respectée, si elle est pleinement respectée;
- Textuellement, la loi en question se lit comme suit: «(…) les activités sportives et motrices de base en général pratiquées à l’extérieur (…) ne sont autorisées qu’à la condition qu’il soit possible de respecter la distance de sécurité interpersonnelle d’un mètre visée à «Annexe 1, lettre d)». Courir ou utiliser le vélo en toute quiétude permet de respecter la distance interpersonnelle « .
- Suite à l’ordonnance du ministère de la santé du 20 mars 2020, l’activité motrice n’est plus autorisée sur l’ensemble du territoire municipal mais uniquement à proximité du domicile, cette ordonnance ne s’étend pas à la place aux sports qui peuvent encore se dérouler dans le tout le territoire de la municipalité de résidence;
- Cette interprétation découle du fait que la lettre g) du décret présidentiel du 8 mars 2020 maintient distinctes les deux hypothèses, à savoir l’activité motrice et l’activité sportive et est pleinement confirmée par la circulaire interprétative du ministère de l’Intérieur qui, le 31 mars 2020, a ainsi spécifié (voir page 2 du même): « (…) il convient de noter que l’activité motrice généralement autorisée ne doit pas être comprise comme équivalente au sport (jogging), compte tenu également du fait que la disposition actuelle visée à art. 1 de l’arrêté du président du conseil des ministres du 9 mars dernier garde les deux hypothèses distinctes (sds, après la modification du 1er avril, aujourd’hui la norme à considérer est l’article 2 précité du dpcm 8 mars qui maintient également les deux hypothèses distinctes ), pouvant inclure la marche à proximité de la maison dans le premier « ;
- En tout état de cause, la notion de proximité du domicile a été respectée en l’espèce, la sanction a été prononcée à une distance de… (insérer la distance et le lieu) de ma maison;
- En tout état de cause, il n’y a pas de définition certaine de la « proximité » et il n’est donc pas possible de procéder à une sanction en l’absence d’une règle qui détermine précisément le comportement interdit et ce conformément à l’art. 1 L. 689/1981, cd. principe de légalité administrative;
- (point à insérer si la règle restrictive appliquée est régionale) Les règles régionales les plus restrictives en matière de libre circulation éventuellement applicables au cas d’espèce sont édictées au-delà des limites de l’art. 3 du décret-loi du 25 mars 2020 qui autorise les Régions à n’intervenir que dans les matières relevant de leur compétence, ce qui n’inclut certainement pas la possibilité de limiter la liberté de circulation dans une plus large mesure que les normes nationales, compte tenu également de la réserve légale absolue qui la Constitution exige l’art. 16. Par conséquent, les normes, contrairement aux normes nationales, doivent être ignorées et jugées inefficaces;
- (point à insérer alternativement à l’autre si la règle restrictive est municipale) Les règles municipales les plus restrictives en matière de libre circulation éventuellement applicables à l’affaire sont émises au-delà des limites de l’art. 3 du décret-loi du 25 mars 2020 qui les déclare expressément inefficaces et donc à faire disparaître.
Tout cela étant donné les soussignés…..
l’annulation de la sanction imposée avec le rapport n °… du…
