Coronavirus: « Ce n’est pas une crise financière mais plutôt un choc économique temporaire », rass…

La crise des coronavirus ébranle les fondements de toutes les économies mondiales: elle sera probablement plus grave que toutes celles vécues jusqu’à présent. L’analyse de Fabio Pavesi
Maintenant, cela devrait peut-être être plus clair. Cette crise sera vraisemblablement plus grave que toutes celles vécues jusqu’à présent. Y compris la crise de Lehman. Plus grave car sa nature est différente. Il ne s’agit pas d’un choc d’agression fondamentaliste contre l’Occident (lire le 11 septembre) et même pas d’une contagion financière comme la crise financière dopée par les subprimes de 2008-2009. Il s’agit d’une crise de paralysie économique mondiale, d’interruption (on ne sait pas combien de temps) des organes vitaux du corpus economicus. Et cela n’est pas résolu en inondant le système de liquidités ou en relâchant encore plus l’effet de levier des taux. Ce n’est pas un choc de demande, mais ce sera un choc du côté de l’offre avec des répercussions sur toutes les chaînes de production mondiales qui vont s’amplifier.
PLUS QUE DES SACS, L’ÉCONOMIE RÉELLE EST CONCERNÉE
Plutôt que de regarder et d’être surpris par l’effondrement des bourses, nous devrions regarder le sous-jacent. À l’économie réelle qui est le véritable vulnus d’une crise sanitaire jamais connue jusqu’à présent dans ses dimensions planétaires. Les données de l’économie chinoise publiées hier devraient suffire à comprendre l’ampleur de la crise: en seulement deux mois de l’épidémie, la production industrielle a baissé de 13,5%; une baisse des ventes au détail de 20%; et des investissements encore plus limités (comme cela est évident à ce stade) sont les investissements de pointe de 24%. Ce script sera reproduit dans le monde entier. Avec des économies qui s’effondrent partout.
Voici peut-être l’explication du fait que malgré les mesures drastiques prises par la Fed dimanche soir pour ramener les taux d’intérêt à zéro à la fois et pour se réengager dans des politiques de rachat post-Lehman, le marché boursier a réagi en approfondissant les chutes, plutôt que les atténuer. Le marché est bien conscient que face à un infarctus prolongé de l’économie mondiale, les banques centrales ont peu de marge de manœuvre après avoir, entre autres, dépensé beaucoup de cartouches au cours de la dernière décennie de politique monétaire qui n’a jamais été aussi expansive.
LA LIQUIDITÉ SEULE N’EST PAS ASSEZ
Même si vous jetez l’argent d’en haut avec l’hélicoptère, il ne finira pas en circulation mais restera confiné aux comptes bancaires et aux dépôts. Pas de réelle transmission de liquidité à l’économie productive. Et puis plus d’argent à dépenser pour faire quoi, si vous ne pouvez pas bouger, travailler ou dépenser. Et surtout si les biens et services ne sont pas disponibles. Les analystes des banques d’investissement du monde entier affinent leurs prévisions. Il est désormais évident que le monde entrera en récession en 2020, mais personne ne peut prédire à quel point il sera intense et prolongé. Mais les signaux des différentes entreprises sont éloquents: en première ligne les transporteurs, le tourisme; puis suivez la voiture; luxe; l’énergie impactée par l’effondrement du pétrole brut et enfin les banques qui verront leurs revenus, bénéfices et créances douteuses augmenter.
CHIFFRE D’AFFAIRES PARTOUT
Une étude récente de Cerved prévoit deux scénarios: dans le meilleur des cas, si l’épidémie en Italie prenait fin en mai, la perte de chiffre d’affaires du système industriel italien serait d’environ 275 milliards d’euros; dans le scénario le plus dramatique, avec une économie de guerre qui durerait tout 2020, l’effondrement serait alors de plus de 600 milliards sur la période 2020-2021. Un choc égal à près d’un tiers du chiffre d’affaires du système de production italien. Presque aucune entreprise n’a pu faire de prévisions pour 2020.
Parmi les Italiens, Ferragamo l’a fait, affirmant que si la situation actuelle restait inchangée jusqu’à fin mars, une perte de revenus de 25/30% est attendue au premier trimestre 2020 sur une base annuelle.
Un regard global sur les listes de prix a tenté de le communiquer aux analystes d’UBS qui ne parlent pas par hasard du marché « baissier » le plus rapide de l’histoire, se référant à la chute soudaine et rapide des bourses.
Coronavirus: pourquoi la crise pourrait être pire qu’en 2008…

Une autre simulation prédit que face à une baisse de 10% des bénéfices et avec un prix / bénéfice de 16, la valeur d’équilibre du S & P500 serait de 2 375 points. Mais si Corporate America voit ses bénéfices baisser de 30% cette année, comme beaucoup le prédisent, alors le S & P500 pourrait continuer à chuter à 1800 points.
LE CRASH DES AIRLINES
L’alarme lancée par les compagnies aériennes britanniques de Lufthansa à EasyJet sur le blocage des vols qui devrait durer longtemps aura un impact sur les bénéfices et donc sur les cours de la Bourse. Il suffit de voir combien les transporteurs ont déjà perdu sur les listes de prix. IAG, la holding qui contrôle British, a perdu plus de 60% de sa valeur depuis le 19 février. Lufthansa a presque divisé par deux les prix; Easyjet a laissé 60% sur le terrain.
LA VOITURE AUTRE GRANDE DEFAITE
Un autre secteur majeur fortement impacté est celui de l’automobile: de FCA à Peugeot en passant par Renault, presque tout le monde a annoncé des fermetures d’usines en Europe. En bourse, le résultat est que FCA a perdu 40% de sa valeur en moins d’un mois. Renault plus de 50%; Volkswagen -40% et ainsi de suite. Et même le luxe théoriquement plus résistant a souffert: la baisse moyenne des valeurs européennes de la mode est de 30% depuis la mi-février.
(Extrait d’un article publié dans Affari Italiani)
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de Fabio Pavesi
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25 commentaire
europe 1 toujours là pour donner des infos……………………………………………………………………..
cela fait 30 ans que l on cherche un vaccin contre le sida,du reste le corona vient de muter en plus agressif,vendez tout et achetez de l or avec vos economies conseil d ami
je suis sûre qu’a la fin du trimestre le gouvernement va nous annoncé une baisse du chômage alors que pas mal de boite auront mis la clé sous la porte !!
j’aime la vidéo et je la recommande très vivement. Au passage découvrez ma vidéo de 3minutes sur le coronavirus https://youtu.be/J4p5bTmt2fs pour en apprendre plus sur ce virus qui sévit depuis novembre 2019 (début décembre 2019)
labo FR CH wuhan https://www.lepoint.fr/monde/epidemies-nouvelle-etape-pour-le-premier-laboratoire-p4-chinois-23-02-2017-2106936_24.php
La différence entre le crash de 2008 et maintenant, c’est que depuis, une bande de salopards a prévu le coup en votant une loi invitant la contribution des épargnants pour couvrir la chute des banques ! Incroyable, notre argent est menacé, et les invités nous parlent d’autre chose.
La négligence du gouvernement face au coronavirus est criminelle ! Arrêtons le triage des financiers !!!
https://www.facebook.com/JCheminade/videos/629157910981604/
En tout cas, à court terme, la chute est plus brutale sur les indices qu’en 2007/2008, on n’était pas passé aussi vite de 6100 points à 4000 points sur le cac, cela avait des mois, là, en même pas un mois, boom 2100 points de moins. Un vrai krach boursier.
la croissance chinoise à 4 % aujourd’hui a un impact bien plus important sur la croissance mondiale que la Chine de 2008 à 8% !!! le % tout seul n’a rien à voir, c’est la taille du PIB qui compte, les USA à 3 % a plus de répercussion que l’Allemagne au même taux
C’est simple:pour répondre au problème climatique il faut faire la croissance de 2008 tout les ans.
C’est tout un modèle à revoir et pas seulement des petites courbes en rouge et verte.
vous mélangez tout
le doigt dans l’oeil que on s »enfonce
Une crise financière n’entame pas la santé.
On a j’aimais fermé les école
en 2008
Surprenant, tout de même, de voir que ce Coronavirus/COVID-19 tombe au
parfait moment où l’Économie Mondiale se porte si mal qu’on ne peut même
plus le dissimuler aux yeux du reste de la planète. A défaut de
provoquer une énième guerre mondiale, pour remettre les compteurs à zéro
et peut-être pour faire taire le mécontentement social général à
travers le reste du monde, ne déclencherait-on pas une
bonne psychose de type « pandémie mondiale » comme prétexte idéal à la
seconde phase de la crise systémique? Pourquoi pas… Ce qui est tout
aussi surprenant au final, c’est de voir à quel point ce virus tombe à
point nommé à un moment de notre actualité où nos amis chinois
deviennent gênants économiquement, comme l’a été la puissante
industrialisation de l’Allemagne face à l’Empire Anglo-saxon avant la
1ère Guerre Mondiale de 14/18. L’Histoire, c’est un peu comme une pièce
de théâtre. Le scénario reste toujours le même, il n’y a que le décor
et les acteurs qui changent.
Beaucoup n ont pas retrouvé leur niveau d avant 2008 mais il espere une petite recession et ca repart.
C est beau la croyance aveugle.
Depuis 2 mois, dans toute ma famille aucun malade, dans mes amis, aucun malade, chez les amis de mes amis aucun malade, dans mon secteur aucun malade… Bref il est vraiment méchant ce virus hein..
Le titre c’est: pire qu’en 2008, alors que sur la vidéo c’est 2018 Je pense que l’effondrement est totale au studio, non?
Nos elite perdent des millions bienfaits pour l état français les escrocs du gouvernement feront des économie sur leur dépenses qui nous coûte très chère et l état sert a rien..bès escroc banquier pleure l argent
Si le coronavirus extermine nos escroc banquier et elite ces que du pain béni…citoyens la mafia pharmaceutique veule vous injecter la puce RFID.citoyens ces sortis qui a fabriqué ce coronavirus que sa tue tous les pedosataniste aristocrate et politicien
Reporter tout ce qui est culturel plutot que d annuler. Et cet ete faire du tourisme dans son departement par solidarité plutot que de fuir. Et partager le travail directement. Un jour de moins de travail mais un partage effectif de certains boulot et permettre de cumuler les jobs a mi temps avec des horaires qui le permettent vraiment. Il est temps de tout changer. Meme l ecole. Liberer certains eleves et permettre plus de boulots aux studieux.
en 2019 des gens connus annonçaient un krach pour 2020, et on ne parlait pas de virus:
https://liddef.fr/ont-annonce-y-a-quelques-semaines-leminence-dun-krach-2019-2020/
Quelques mois encore et c’est l’épargne des français qui va financer la dette des banques qui elles même auront financé les entreprises zombis, genre, Air France etc….
Mme Béatrice. Tu dis probablement vrais. Mais un peu de retenu quand même vis à vis de la situation en cour. C est pas super rigolo quand même…..
On a des épidémies depuis des millions d’années…Cette crise est parfaitement gérable si les gouvernements font leur boulot. C’est sûr qu’avec des idiots comme Macron et Trump, on peut s’inquiéter.
Une chose est sûre, on ne va pas guérir d’un virus épidémiologique quel qu’il soit en ingurgitant à forte dose des traitements médiatiques de toutes sortes à base de manipulations et d’intoxications informatives.
Parfois d’aucuns se sentiraient angoissés de ne plus être inquiets.
Ce n’est jamais que dans certains cas une perte sur de l’argent volé aux pauvres.
On les dirait en train de préparer le vol légalisé des épargnants avec le bail in voté par le parlement européen de la » corruption généralisée » dans le plus grand des silences de la caste médiatico politicarde calamiteuse française.
Qui vole un jour, vole toujours.
» Les riches sont peureux comme des chevreuils. »
Le probleme c’est qu’on traitent une crise economique avec des médoc de crise monétaire, ça ne marchera pas, imprimer des billet ne redemarera pas la machine dans les usines, au contraire c’est le moment de purger le systeme de toute ces entreprises zombie qui ne vie que grace a l’argent gratuit, un conseil: vendez la bourse acheter de l’or (réel)
La bourse une escroquerie
Des voleurs
Rien de mieux que la vie réelle
N aller pas placer votre argent chez ces voleurs en particulier boursorama